Le Mot du Président
Chers camarades,
La pandémie qui nous frappe depuis maintenant une année semble s’estomper. La bride vient d’être desserrée, les mesures anti-covid s’estompent progressivement et nous retrouvons partiellement notre liberté.
Cette épidémie nous a permis et nous permet encore de mesurer le chemin parcouru depuis que CLEMENCEAU et le Père BROTTIER ont créé l’ « Union Nationale des Combattants ».
La construction de notre association repose sur des fondations édifiées par nos anciens qui nous ont tracé la voie. Elle implique une solidarité sans faille entre les différentes composantes qui la constituent dans le respect absolu de leur identité respective.
Cette association multigénérationnelle doit :
• Favoriser, en premier lieu, un recrutement ambitieux et constant afin de pallier les départs et surtout protéger et promouvoir nos valeurs.
• Promouvoir et favoriser une cohésion sociale, par des actions communes entre le monde associatif et les institutions locales.
• Transmettre aux jeunes cette osmose entre les générations de combattants qui ont vécu des conflits ou des engagements différents.
Ceci reste fragile si nous ne redoublons pas d’efforts pour accueillir ceux qui partagent les mêmes valeurs, du combattant de 39-45, d’AFN, des OPEX « Opérations Extérieures » et des Soldats de France qui ont effectué le service militaire.
Notre département a été touché sévèrement en 1870, en 1914/1918 et en 1939/1945, avec ses nombreuses victimes civiles et militaires et ces destructions qui ont endeuillé de nombreuses familles. Aujourd’hui nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles invasions non pas frontales mais plus insidieuses, qui se nourrissent d’un terreau favorable : C’est pourquoi l’UNC a, je crois, un rôle de « témoin » à jouer, pour garantir le devoir de mémoire. Un témoin que l’on se passe de main en main, des plus anciens aux jeunes générations, témoin qui donne l’exemple de la responsabilité dans sa façon d’assumer ses actes. Alors, continuons à rendre hommage et honorer lors des commémorations le souvenir d’un passé douloureux. Le facteur mémoriel est essentiel.
Notre responsabilité de dirigeants est de développer notre association dans le contexte actuel rendu préoccupant par l’érosion démographique et de lui redonner une certaine dynamique. Je n’oublierai pas de mentionner nos veuves d’anciens combattants qui tiennent une place à part entière.
Bonne vacances à tous en prenant soin de vous.
Bien cordialement.
Patrick-André GERARD
Président départemental.
« Unis comme au front »
